Vos questions, nos réponses

22mars
2022

FAQ n°1 : vos questions, nos réponses

« Mon enfant dit tout le temps ‘‘non’’ depuis l’âge d’un an. Pourquoi ? »

Le tout-petit prend conscience vers 8 mois qu’il est un être distinct de ses parents. Alors qu’il babille, imite les sons émis par son entourage et commence à prononcer « maman » ou « papa », le mot « non » rejoint, du jour au lendemain, son vocabulaire quotidien. Bienvenue dans la phase d’opposition de l’enfant ! A partir du moment où un bébé se rend compte qu’il est une personne à part entière et non le prolongement de son père ou de sa mère, il va chercher à se distinguer des autres. L’emploi du mot « non » est ainsi une étape indispensable dans la vie du tout-petit et essentielle à son développement. Elle témoigne de sa capacité à construire sa propre identité. Il va peu à peu affirmer son caractère, sa personnalité et ses désirs car il peut désormais exprimer par la parole ou en hochant la tête de gauche à droite son désaccord. Comment réagir face à ces refus répétés ? Les parents doivent accepter le « non » de leur enfant, lui faire comprendre qu’il a le droit de refuser quelque chose tout en fixant certaines limites. En effet, l’adulte doit conserver son rôle d’éducateur. Décider pour l’enfant lui incombe et le tout-petit est tout à fait à même de supporter les frustrations liées à son éducation. Mais nul besoin de se fâcher. Il est important de rester à l’écoute et de trouver le ton juste pour imposer une décision. S’il est vrai que cette phase d’opposition peut être difficile à vivre, n’oubliez pas qu’elle est passagère !

« Mon enfant joue-t-il avec ses petits camarades à la crèche ? »

Tout dépend principalement de son âge. Les tout-petits vont généralement commencer à jouer ensemble vers 3 ans. Avant cet âge, ils ne se préoccupent que d’eux-mêmes et c’est tout à fait normal ! Ils sont en effet conscients d’être une personne à part entière et veulent affirmer leur différence. Ils vont toutefois chercher à imiter leurs camarades : refaire les mêmes activités (par exemple, monter sur une table), prendre le même jeu, etc. Ils ne vont pas vouloir partager un jouet, ni le prêter même si les professionnels de la petite enfance leur expliquent qu’il appartient à tout le monde. Et pour cause : c’est une notion difficile à intégrer pour les bébés. Mais à partir de 3 ans, des liens d’amitié et une complicité se créent entre les enfants : ils s’inventent des mondes, des personnages… et certaines de ces amitiés perdurent bien après la crèche !

 

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